L’école primaire
      Incontournables, les ouvrages de Liliane Lurçat, publiés chez F.-X. de 
      Guibert.
Extraits sur lurcatddeesp.htm. 
      
Articles sur : lurcat2.htm, lurcat3.htm. 
      
Voir également la conférence de L. Lurçat sur : lurcatconf1.htm 
      
- La destruction de l’enseignement élémentaire et ses 
      penseurs , 1998. Liliane 
      Lurçat, enseignante et chercheur au CNRS, démonte, exemples à l’appui, les 
      mécanismes idéologiques totalement irresponsables à travers lesquels un 
      certain nombre de penseurs, à la fin des années 60, ont entrepris la 
      destruction systématique des fondements méthodologiques de l’enseignement 
      élémentaire avec les résultats que l’on sait.. On sait enfin 
      pourquoi ils ne savent pas lire. (120f): 
      
- Vers une école totalitaire ? L’école massifiée à l’école 
      et dans la société, 1998: sur le « pédagogisme », 
      c’est-à-dire la prétention de faire de la pédagogie un 
      « en-soi » supérieur à toutes les disciplines. On sait enfin 
      pourquoi il ne faut pas qu’ils lisent(100f). 
      
- Des enfances volées par la télévision , 2000 : le 
      temps libre des enfants est passé sous le contrôle de la télévision, c’est 
      devenu le temps prisonnier. A lire surtout si vous avez des enfants 
      scotchés devant les thrillers américains…ou Loft 
      Story…(120f) 
      
Littérature et enseignement
      
- La revue Europe, 
      n°863, mars 2001 : des articles d’une importance majeure 
      sur l’enseignement de la littérature, des langues anciennes et des langues 
      étrangères de Michel Jarrety, Alain Bentolila, Marc Petit, Jacques 
      Darras, Henri Mitterand, Sébastien Arfouilloux, Hélène Merlin-Kajman, 
      Franck Lestringant, Jean-Pierre Vernant, Jacques le Rider.(120f). A 
      mettre entre toutes les mains. 
      
-  Propositions 
      pour les enseignements littéraires  (Actes du colloque du 6 
      mai à la Sorbonne), sous la direction de Michel Jarrety, PUF, 2000. 
      Compte-rendu par Michel Delon dans « Le Magazine Littéraire » de 
      septembre .Les Actes de ceux qui luttent contre le pharisaïsme( voir titre 
      ci-dessous) et qu’on ne présente plus :M. Jarrety, Fanny Capel et 
      Emmeline Renard (du collectif « sauver les lettres »), M. Zink, 
      A. Finkielkraut et beaucoup d’autres résistants au politiquement 
      correct.98F que vous ne regretterez pas d’avoir dépensés. C’est encore 
      moins cher et d’une autre teneur que les « Perspectives pour 
      un enseignement littéraire », réponse de Boissinot et consort qui 
      fera date dans l’histoire de « l’art de parler pour ne rien 
      dire » ou dans « la propagande à travers 
      l’histoire »…
      
- 
      	revue " Le Débat ", nº71, sept-oct. 1992, Henri Mitterand, "Les obsédés de l'objectif ", Gallimard, disponible sur notre site grâce à l'aimable autorisation de l'auteur, www.sauv.net/anaodo.htm 
-	revue " Commentaire ", nº87, automne 1999, Michel Leroux, " Sur l'enseignement du français au lycée. De l'élève à l' " apprenant ", disponible sur notre site grâce à l'aimable autorisation de l'auteur, www.sauv.net/leroux.htm 
À quoi sert la littérature ?, Danièle Sallenave, 
      Éditions Textuel, 1997 : un plaidoyer pour que la littérature se 
      réinscrive dans la Cité et dans l’histoire.(79f). Si elle pouvait déjà 
      se réinscrire dans les programmes… 
      
- 
      Le Trésor des savoirs oubliés, Jacqueline de Romilly, 
      Fallois 1998 et Le Livre de poche : nos souvenirs peuvent être 
      partiels mais ils ont laissé des traces et constituent pour l’esprit des 
      repères intellectuels mais aussi affectifs et moraux. Contre ceux qui 
      prétendent qu’on ne retient rien de ce qu’on apprend à 
      l’école… 
      
- Ecrits sur 
      l’enseignement, Jacqueline de Romilly, Editions de 
      Fallois,1991 : regroupe « Nous autres professeurs » (1969) 
      et « L’enseignement en détresse » (1984) . Sur l ‘état 
      actuel de l’enseignement et les dangers de l’égalitarisme. Tout savoir est 
      formateur et représente une liberté gagnée. L’auteur montre l’importance 
      et le prix de la formation littéraire, qui est formation de l’homme, en un 
      moment où tout la rendrait plus indispensable.(125f) Il suffit de lire 
      les magazines télé  pour s’en 
      convaincre.
      
- Prof, 
      Sylvain 
      Bonnet, Robert 
      Laffont, 1997 :un témoignage sur les classes dépotoirs et 
      l’illettrisme  au 
      collège.(109f). Pour se détendre. 
      
Pour une école 
      républicaine
      
- Lettre ouverte à ceux qui croient encore en l'école, Jean Romain, L'Age d'Homme, avril 2001, 80 p., 20f.:
Ceux que le désastre de l'école ne laisse pas indifférents doivent lire la Lettre ouverte à ceux qui croient encore en l'école de Jean Romain. Après La dérive émotionnelle et Le temps de la déraison, voici la troisième étape de son exploration du " monde comme il ne va pas ". Il y a une énigme dans l'ascendant qu'a acquis, ces dernières années, ce penseur à la fois subtil et accessible, net dans ses positions et ouvert au débat. Son don d'essayiste, fait de compréhension, de prudence de jugement et d'humanité, lui permet d'aborder sans heurts des sujets qu'on croirait interdits à toute discussion raisonnable. L'école, hélas, en fait partie. 
Écrit par un professeur réfractaire, un livre sur l'école annoncerait le règlement de comptes corporatiste. On n'en trouvera pas trace dans ce texte qui a bien d'autres visées. Soulignant d'emblée la gravité du mal, Jean Romain remonte aussitôt à la racine : cette " logique du sabordage " qui consiste " en la collusion de deux idéologies distinctes : d'un côté celle de la froide rationalité de la droite économique, et de l'autre, celle de la gauche, celle de la délégitimation de l'école, remontée du fond des années soixante jusqu'aux bureaux des instances dirigeantes de ce pays toutes deux au service de la conquête et de la conservation du pouvoir ".(  extrait d'un article paru dans Le nouvelliste du 10 mai 2001, Suisse )
- Les préaux de la République, Minerve (98f) : le 
      monde, l’Europe, les « sociétés pluriculturelles », les 
      nouvelles puissances d’illusion, tout appelle à une véritable refondation 
      de cette Ecole de la République où laïcité se conjugue avec liberté, 
      tolérance avec ouverture à l’universel, esprit critique avec connaissance 
      raisonnée des fondements de tout savoir. Textes d’ E. Badinter, R. Debray, 
      D. Sallenave, C. Kinztler, J. Dugué, A. Baudart, P. Henriot, D. Dreyfus, 
      B. Bourgeois, E. Borne, H. Pena-Ruiz, J.-L. Poirier, J. Lefranc, J. de 
      Romilly. 1991
Les préaux de 91 ne nous ont pas mis à l’abri 
      d’Allègre et de Viala, hélas ! 
      
- 
      L’École républicaine : chronique d’une mort annoncée, 
      Joël Gaubert, Éditions Pleins Feux, coll. 
      Études.
En 1989, lorsqu’est votée la loi 
      d’orientation sur l’éducation, un professeur décide de rédiger des 
      chroniques commentant de nombreuses mesures accompagnant ensuite la loi. 
      On croirait qu’elles datent du jour. Un titre vraiment prémonitoire. 
      
      
- Vive l’école 
      républicaine, textes et discours fondateurs, Philippe Muller, Librio1999 : l’école n’est pas un 
      « service public », c’est une Institution.
      
- 
      Que vive l’école républicaine, Charles Coutel, 
      Éditions Textuel, 1999.
Par 
      un professeur de philosophie, un vibrant plaidoyer pour une restauration 
      de l’école dans sa fonction originelle.
      
- L’Ecole de la 
      philosophie, 
      Charles Coutel, Pleins 
      feux, 2000 : sur l’impossibilité de remplacer la véritable école par 
      une suite incohérentes de notions à enregistrer.(60f)
      
La faillite de l’enseignement 
      et ses théoriciens
      
- Une école contre 
      l’autre,  Denis 
      Kambouchner, P.U.F., 2000.
Par un professeur d’histoire de la 
      philosophie moderne de Paris-I, une remarquable démonstration des 
      soubassements idéologiques de la doctrine pédagogiste dominante au travers 
      de l’examen méticuleux des ouvrages de son principal représentant, Ph. 
      Meirieu. La précision de l’analyse ne laisse pas de souligner la faiblesse 
      épistémologique et philosophique de la pensée pédagogiste (une importante 
      bibliographie en fin d’ouvrage). 
Pour établir les conditions d’une 
      authentique rénovation. Une objectivité féroce qui soulage : on 
      n’avait pas rêvé !
      
-	revue " L'Aventure humaine, nº10, mai 2000 , " Oser enseigner ", , en particulier les articles de Gérard Molina, " Refonder l'Ecole ou accompagner sa dérive ? ", et de Pierre Legendre, " Y en a-t-il parmi vous qui savent lire et écrire ? ". Vous pouvez ne pas lire l'article de Bruno Mattéi prêchant l'enseignement de la Fraternité...
-	Revue " Les Temps Modernes ", nº606, nov-déc. 1999, Pierre Murat, " Le Maître et le moniteur ".
- La Pédagogie du 
      vide, Hervé Boillot et Michel Le Du, P.U.F., 
      1993.
    Les auteurs analysent comment 
      un certain discours pédagogique (celui de Philippe Meirieu notamment), 
      relayé par les IUFM depuis leur création, a transformé les pratiques 
      d’enseignement et profondément modifié la finalité assignée jusqu’alors à 
      l’école. 
      - La 
      Barbarie douce,  Jean-Pierre Le Goff, La 
      Découverte,1999 la modernisation aveugle des entreprises et de l’école, La 
      Découverte, 1999 : une réflexion fondamentale sur une conception 
      manageriale de l’école et ses pratiques d’évaluation.(42f). Faudra-t-il 
      bientôt évaluer la compétence du bébé à tenir correctement son 
      biberon ?
      
- L’Enseignement de 
      l’ignorance et ses conditions modernes, Jean-Claude Michéa, 
      Climats, 1999.
      Jean-Claude Michéa, professeur 
      de philosophie, montre de façon extrêmement convaincante, et non sans 
      humour, comment le déclin continu de l’intelligence critique et du sens de 
      la langue auquel ont conduit les réformes scolaires imposées depuis trente 
      ans par la classe dominante et ses experts en « sciences de 
      l’éducation », contribue avant tout et de façon intentionnelle à la 
      formation des individus qui, à un titre ou à un autre, devront être 
      engagés dans la grande guerre économique mondiale du xxie 
      siècle.(70f)
      
- L’École désœuvrée, la 
      nouvelle querelle scolaire, Laurent Jaffro et Jean-Baptiste 
      Rauzy, Champs Flammarion, 1999.
« L’école a pour vocation de 
      transmettre les savoirs et les oeuvres. En renonçant à cette exigence, 
      l’idéologie qui a cours aujourd’hui mesure-t-elle vraiment les risques 
      qu’elle fait peser sur l’école de demain ? » 
      
- La Gestion des stocks 
      lycéens  - Idéologies, pratiques scolaires et interdits de 
      penser, Gilbert Molinier, L’Harmattan, 
      1999.
L’École gère les flux d’élèves 
      comme on gère des stocks de marchandises. Une sorte d’impérialisme 
      pédagogique, soutenu par une psychologie animalière, tient lieu de clef 
      universelle. L’enseignement est déboulonné : l’animation remplace 
      l’instruction ; la pédagogie, les savoirs ; les modules, les disciplines ; 
      les contrôles, les exercices ; les évaluations de compétence, les examens 
      ; les objectifs, les finalités de l’enseignement...
      
- L’Enseignement mis à 
      mort, Adrien Barrot, Librio, 2000 : un regard sans 
      concession sur les réformes de l’école. Par le président de l’association 
      « Reconstruire l’Ecole ».
      
- 
      L’Art d’apprendre à ignorer, Xavier Darcos, Plon, 
      coll. Tribune libre, 2000.
      
- 
      Pour une école du savoir, 
      Bertrand Vergely, Milan, 2000 : l’enseignement n’est-il pas en 
      train de se fourvoyer à trop vouloir s’adapter aux transformations de la 
      société et aux lois du marché ? L’école ne souffre-t-elle pas d’un 
      manque de sens ? (89f). Parfois un peu 
      mystique…
      
- Pour l’éducation, 
      Fernando 
      Savater, 
      Rivages poche, 1997 :Qu’est-ce que 
      l’éducation ?Le système éducatif est en crise dans tous les pays et 
      les seules discussions qu’il suscite sont d’ordre budgétaire ? Pour 
      Savater, l’enseignement est la question philosophique par 
      excellence.
- De l'école , J.-C. Milner, Seuil, 1984 sur la réforme permanente 
      et unique de l'école voulue par la droite et par la gauche pour la vider 
      de tout contenu (Pages bien senties sur les journalistes "spécialistes" 
      des problèmes d'éducation du Monde).
      - 
      La Chute de la maison Ferry, Martin Rey, Arléa, 
      1999.
      
- 
      Petit Vocabulaire de la déroute scolaire, Guy Morel, 
      Daniel Tual-Loizeau, Ramsay, 2000.
Petit 
      dictionnaire qui sous forme humoristique analyse le vocabulaire de l’école 
      et le jargon pédagogiste. De nombreuses références aux textes 
      officiels.
      
- Attendez la fin du 
      cours, François Le Lay, éditeur Le Temps des Cerises, 
      2000.
« François Le Lay décrit un monde dans lequel les 
      activités péri-scolaires sont devenues le fondement même du système 
      scolaire »;  « Tout 
      ce que les élèves perdent en temps, l’école le gagnera, elle, en 
      réputation auprès des autorités de tutelle ».
      
L’école, grand marché du XXIe 
      siècle.
      
- Tableau noir, résister 
      à la privatisation de l’enseignement, Gérard de Sélys et Nico 
      Hirtt, Éditions E.P.O., Bruxelles, 1998. (voir surtout le chapitre 
      « Preuves »)
      
- Sur l’influence peu connue, 
      quoique décisive depuis les années 60, de l’OCDE d’abord, de la Commission 
      européenne et de l’ERT (European Round Table) ensuite, dans l’élaboration 
      des réformes des systèmes de l’éducation en France et, plus généralement, 
      en Europe : « Un rêve fou des technocrates et des 
      industriels : l’école, grand marché du XXIe siècle », de 
      Gérard de Sélys, Le Monde diplomatique, 6/98 (http://www.monde-diplomatique.fr/1998/06/DE_SELYS/10584.html).
      
- Éducation et formation 
      dans l’Union européenne : un espace de coopération, Antoine 
      Bousquet, La Documentation française, Collection « réflexe 
      Europe », 1998 (voir p. 129-130).
Confirmation des craintes de Sélys et 
      Hirtt dans la conclusion d’Antoine BOUSQUET (Inspecteur général de 
      l’administration de l’Éducation nationale), bien qu’il ne nomme jamais 
      l’ERT.
      
- L’École 
      sacrifiée, Nico Hirtt,  Éditions E.P.O. Bruxelles, 
      1996.
Nico Hirtt analyse la 
      politique éducative belge depuis la seconde guerre mondiale. Ce livre 
      expose  notamment les 
      véritables enjeux que le discours des dirigeants socialistes belges, 
      invoquant des « contraintes budgétaires » pour réduire les 
      dépenses consacrées à l’école, dissimule.
      
- 
      Les Nouveaux Maîtres de l’école,  Nico Hirrt, VO éditions ou 
      Éditions E.P.O., 2000. 
 Ce 
      livre démonte les mécanismes qui sont à l’œuvre derrière le démantèlement 
      de l’École publique. Il est aussi un appel à 
      résister. »
      
- L’École « à la 
      française » en danger ?, Claude Lelièvre, Nathan 
      pédagogie, 1996.
Claude Lelièvre, 
      professeur d’histoire de l’éducation à la faculté de Sciences humaines et 
      sociales-Sorbonne rappelle ce qui a fait la spécificité de l’école à la 
      française et lui a permis de remplir sa mission d’intégration. Il 
      interroge notamment les transformations de l’école sous l’influence des 
      pouvoirs locaux, régionaux, et supranationaux depuis plus de quinze ans 
      (lois de décentralisation, introduction du projet pédagogique, rôle de la 
      commission européenne et de l’OCDE ). Il rappelle que la coopération 
      européenne en matière d’éducation ne manquera pas de poser le problème de 
      la laïcité des écoles françaises. Claude Lelièvre rappelle la nécessité 
      d’organiser un grand débat ouvert permettant aux Français de comprendre, 
      et de choisir en toute connaissance de cause les orientations, jusqu’à 
      présent peu lisibles pour le grand public, des changements adoptés ces 
      quinze dernières années en matière de politique éducative. Son livre donne 
      un éclairage indispensable et très rigoureux aux principes qui ont 
      sous-tendu le système de l’éducation en France.
      
- De l’école publique à 
      l’école libérale - Sociologie d’un changement, Yves Careil, 
      Presses Universitaires de Rennes, 1998.
      
- « Le 
      Néo-libéralisme à l’assaut de l’école », Fabrice 
      Hervieu, dans Marianne n° 90, du 10 au 17 janvier 1999, p. 
      52-57, et accompagné d’une bibliographie intéressante. (Apparemment non 
      disponible sur le site internet de Marianne.)
      
- Le « Kit de 
      survie »ִ élaboré par l’OCDE en 1994-95 pour évaluer l’enseignement 
      en Europe. Publié par Marianne 
      le 06 octobre 1997 
. 
      
- 
      Cahiers d’Europe, n° 3, « L’éducation n’est pas à 
      vendre », Éditions du Félin, hiver 2000.
      
-  Le Débat, n° 110, mai-août 
      2000, Gallimard.
      
A lire pour les plus jeunes 
      qui ne connaîtraient pas: Le poisson rouge dans le 
      Perrier, Enquête sur une école au dessus de tout soupçon de Despin et 
      Bartholy (deux profs), paru en 1984, (Éditions CRITERION BP1003 -87050 
      LIMOGES CEDEX--ISBN 2-903702-10-1) au moment où l'on tentait d'imposer la 
      "réforme Legrand" aux collèges. Les deux auteurs dénonçaient avec une 
      ironie féroce et roborative les zozoteries imposées à l'école primaire 
      depuis une dizaine d'années par les "chercheurs en pédagogie 
      "(Première partie: Six recettes pour crétiniser les masses-Chapitre 1:Ne 
      rien apprendre...).Le livre n'a pas pris de rides et, depuis, les fameux 
      chercheurs ont changé de niveau, sans changer de discours ni de 
      but... 
      
Quelques ouvrages à 
      lire…
      
- La crise de la culture, Hannah Arendt, Folio 
      essais, articles de 1954 à 1972. Lire notamment « La crise de 
      l’éducation » , un des piliers de la réflexion des anti-réformistes 
      et des gens sensés. Arendt analyse les dégâts d’une certaine pédagogie aux 
      Etats-Unis. Celle qu’on nous impose en France. Le pire est-il toujours 
      à venir ?
      
- La dérive émotionnelle, Jean Romain, L’Age 
      d’homme,1998 : l’époque actuelle opère une dangereuse dérive parce 
      qu’elle isole la composante irrationnelle de nos émotions et se laisse 
      emporter par elle. Ainsi, nous voguons volontairement sur des océans de 
      niaiseries qui nous offrent une illusion de vérité mais nous laissent 
      vides et insatisfaits. Voir également les articles de Jean Romain sur www.sauv.net/nouvelliste.htm 
      , http://www.sauv.net/anaideol.htm 
      ou son texte sur les pédagogistes : http://www.sauv.net/pedago.htm
      
- La tentation de l’innocence, Pascal Bruckner, Grasset 
      et Livre de poche, 1995 :Sur     
      
L’infantilisme et la victimisation. Les bien-souffrants 
      seraient-ils nos nouveaux bien-pensants ? N’est-il pas temps alors de 
      ne plus confondre la liberté et le caprice ? Comment maintenir une 
      démocratie si une majorité de citoyens aspire au statut de 
      victime ?
      
- Du trop de réalité, Annie Le Brun, Stock, 2000 
      (120f) : Pourquoi n’y aurait-il plus de jeunes gens assez passionnés 
      pour déserter les perspectives balisées qu’on veut leur faire prendre pour 
      la vie ? Pourquoi n’y aurait-il plus d’êtres assez déterminés pour 
      s’opposer par tous les moyens au système de crétinisation dans lequel 
      l’époque puise sa force consensuelle ?
Un régal pour ceux qui 
      disent non…
      
- Le crime du caporal Lortie, Traité sur le Père, Pierre 
      Legendre, Champs Flammarion,1989 :Faut-il que de nos jours le 
      rapport des montages normatifs à la tragédie ne soit plus représentable 
      qu’à l’occasion des mises en acte ?
Essai d’anthropologie 
      dogmatique sur l’office du Père, indissociable du principe de Raison, et 
      sur l’interdit. Parfois un peu hermétique mais passionnant.
      
- Miroir d’une Nation : l’Ecole Nationale 
      d’Administration, Pierre Legendre, 1001 Nuits, 1999 : 
      le repli des Etats et la perspective d’une reféodalisation planétaire 
      laissent pendante l’interrogation sur l’homme et ses attaches.
      
- Pourquoi lire les classiques, Italo Calvino, Seuil, 
      1990 : des tas de sujets de dissertation en ont été tirés, du temps 
      où il y avait des dissertations…
      
-L’imposture 
      informatique, F. de Closets et B. Lussato, Fayard, 2000 : 
      comment l’informatique a été détournée de ses finalités par les 
      fabricants. Quelques lumières sur les véritables enjeux de l’informatique 
      à l’école.(120f)
      
- 
      Le harcèlement moral, 
      Marie-France Hirigoyen, 
      Presses-Pocket, 1998 : pour retrouver avec émotion quelques pratiques 
      d’un certain Allègre. Nostalgie, quand tu nous 
      tiens !
      
- 
      L’école de Chateaubriand à Proust, 
      Jérôme Leroy, 
      Librio, 2000 : Même si elle était dure et souvent violente, l’école, 
      qui devenait en ce temps-là laïque et républicaine, avait tout l’air 
      d’être la vie elle-même. On n’en demande pas 
      tant !
      
Les débats
      
      
LES 
      MILLE MENSONGES DE L’ECOLE
1. Ecole de la République ou école de 
      la nation, François Dubet
(toujours la même opposition entre 
      enseignement pour l’élite et enseignement
de masse : je n’ai rien 
      appris)
2. Sur les ruines de mai 68, Jean-Pierre Rioux (IG 
      d’Histoire et historien
de la 2e guerre mondiale)) : 
      intéressant sur le fait que l’école renie
l’autorité qu’elle exerçait 
      sur l’élève et refuse de transmettre les acquis
des générations 
      précédentes ;
3. L’Internationale des réformes, Maurice Tardif, 
      professeur à l’université
      Si vous avez des commentaires ou des suggestions, 
      n’hésitez pas à enrichir ce site de votre 
      contribution.
Page réalisée par Corinne.