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La Parole contre l’échec scolaire

 

La Parole contre l’échec scolaire

Diponible sur fnac.com, amazon.fr, alapage.com ou dans votre librairie.
L’Harmattan. Août 2005.

La Parole contre l’échec scolaire
La haute langue orale

Christian Montelle
24 euros

      Des élèves incapables de lire ne peuvent pas bénéficier de l'enseignement qui leur est donné, alors que c'est en lisant que chacun peut acquérir la langue des études. Pour sortir de cette impasse, Christian Montelle propose de « nourrir les enfants par l'oreille » d'une haute langue orale. Il définit cette notion et propose des pistes de transmission à tous les parents et enseignants.
      La poésie, le théâtre et les récits de la tradition orale sont les piliers de cette acquisition de la langue des savoirs et de la culture, le socle sur lequel s'appuiera tout le parcours scolaire.

Christian Montelle, professeur de français retraité, a étudié et pratiqué la poésie, le théâtre et les textes oraux de la tradition, tout au long de sa carrière au Maroc, pendant dix ans, puis en Franche-Comté.

En savoir plus...

La Parole contre l’échec scolaire
(La haute langue orale),
Christian Montelle, L’Harmattan, Paris, 2005

      L’enseignement est dans une impasse dont il peine à sortir. Bien que des milliards d’euros soient engloutis dans l’éducation nationale, la situation semble se dégrader d’année en année.
      Christian Montelle postule, dans : La Parole contre l’échec scolaire que ces difficultés trouvent leur origine dans une omission importante : on n’enseigne pas une langue orale suffisamment soutenue à tous les enfants.
      L’idée principale de cet ouvrage peut s’exprimer ainsi :
      Si vous ne reconnaissez ni ne comprenez un mot en l’entendant, vous ne le comprendrez pas en le lisant.
      Cela implique qu’un élève qui ne possède pas, dans sa tête, une langue orale riche de lexique et de structures est incapable de lire autre chose que des textes très sommaires ; de plus, il ne comprend qu’une infime parie de ce que ses maîtres lui transmettent. Pour que l’école redevienne démocratique et sereine, il s’avère donc indispensable de transmettre à tous les enfants ce que l’auteur nomme une "haute langue orale", la langue de la culture et de l’accession aux savoirs.
      
La langue est l’outil de la pensée. À langue pauvre, pensée pauvre :
- d’une part, parce que nous ne pouvons connaître rationnellement que ce que nous pouvons nommer ; la seule perception émotionnelle ne permet pas d’organiser un savoir et laisse impuissant devant le monde ;
- d’autre part, parce que penser, c’est établir des rapports entre les objets du monde et que cela requiert la maîtrise des structures grammaticales et des figures de style. Beaucoup d’enfants sont de plus en plus démunis dans ces secteurs : leur langage appauvri les stigmatise et leur interdit l’accès à l’ascenseur social que l’école devrait offrir à tous.
      De plus en plus d’établissements deviennent des champs de bataille et les maîtres se désespèrent de ne pouvoir réaliser l’impossible : enseigner à des enfants démunis de l’outil indispensable à la compréhension et à l’accès aux savoirs : une langue orale de haut niveau. Quand celle-ci est en place, lire et écrire ne posent guère de problème ; par contre, si on se concentre trop précocement sur ces apprentissages, on bloque d’innombrables enfants dans des positions d’échec et de refus.

      Pour l’instant, l’enseignement de la langue orale — en application de ce que préconisent les Instructions du ministère — se limite la plupart du temps à apprendre à discuter, à "tchatcher". Les enfants n’acquièrent pas un discours maîtrisé, mais se contentent d’utiliser ce qu’ils connaissent. Les élèves qui n’ont pas été "nourris de langue" lors de leur prime enfance sont voués à un échec inéluctable. On veut leur faire acquérir un "socle", mais on ne s’est pas préoccupé de bâtir l’assise de ce socle, qui est la langue intériorisée. Chaque année, des dizaines de milliers d’adolescents, sortent sans qualification de ce système, dans lequel ils ont souffert, se sont repliés sur eux-mêmes ou se sont révoltés. Leur avenir est sombre.
      Afin de transmettre ce "grand parler et bien entendre", Christian Montelle propose des moyens très clairs, à la lumière de son expérience professionnelle qu’il a orientée dans ce sens tout au long de sa carrière. Cette transmission s’appuie sur la poésie, le théâtre et les textes de la tradition orale, qui sont ici redéfinis, car ils ont perdu leur sens au fil de la dégradation des conditions d’enseignement et qui doivent retrouver leur force symbolique et leur pouvoir fondateur.

      L’ouvrage aborde d’autres domaines qui interrogent l’école et les parents en ce moment : transmission des valeurs morales et civiques par les récits (les hommes sont faits des récits qu’ils reçoivent), rôle de l’identité narrative comme moyen de faciliter la rétention des savoirs, nouvelle approche de la lecture et du lexique.


      Ce livre s’adresse à tous les transmetteurs de langue : parents et grands-parents, enseignants de français, éducateurs, formateurs. Il ne connaît pas une diffusion générale et ne peut être reçu, pour l’instant, que sur commande :
      
(FNAC, FORUM, Alapage et autres sites Internet, librairies, ou directement à l’Harmattan, 16 rue des Écoles, 75 005 Paris, harmat@worldnet.fr ; http://www.editions-harmattan.fr).

Contenus

Introduction : Les fils de la parole
I La lecture
Déchiffrer n’est pas lire
Constellations et réservoirs sémantiques
II L’oral et la parole
La langue
L’oral
La parole
III L’écoute : la lecture par l’oreille
Berceuses et enfantines
Réitération
IV Travail sur la voix
Respiration
Articulation
Orthoépie
Volume
Timbres et vibratos
Vitesse de débit et rythme
Prosodie et intonation
Sentiments, accents
Virelangue et vire-oreilles
Chant
V Construire sa parole
Les différents discours
Histoires drôles
VI La poésie
La poéticité
Poésie vivante
Pédagogie

VII Le théâtre
Quel théâtre ?
Le théâtre en scène
Un exemple de travail théâtral
L’école du spectateur
VIII Les textes fondateurs
Définition des textes fondateurs
Catégories et fonctions des textes de la tradition orale
IX Rôles des récits fondateurs
Acquisition de la langue et connaissance du monde
Construction du temps
Valeurs éthiques
Valeurs esthétiques
X Les contes
Définitions
Les catégories de contes et leurs fonctions
XI Autres textes de la tradition orale
Les autres récits : légendes, épopées, mythes
Les non-récits : proverbes, devinettes
XII Enseignants et enfants conteurs
Types et versions des contes populaires
Critères de choix
La pratique
Lire ou raconter des contes ?
Faut-il employer le passé simple à l’oral (et à l’écrit) ?
Choisir un texte
Mémoriser
Préparer la séance de contage
Oraliser et raconter
L’enfant-conteur
Conclusion : Rêve ou reality ?

Revue de presse :


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Vos commentaires :
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[] Commentaires

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