Quelques raisons de mon opposition aux TPE

R., le 1er décembre 2000

M. Dubost
Professeur de mathématiques

à

M. le Proviseur
Lycée L-B

Objet : quelques raisons de mon opposition aux TPE

 

Monsieur,

 

L’objet du rendez-vous que vous m’avez accordé, ce dont je vous remercie, le 16 novembre dernier, est une demande de modification de mon " VS " portant sur l’heure de " Travaux Personnels Encadrés " de ma classe de Première S3. Comme vous le saviez – nous avions eu une discussion informelle sur ce point quelque temps auparavant – je ne désire pas enseigner dans le cadre de ces TPE. En sollicitant ce rendez-vous une semaine auparavant auprès de votre secrétaire, j’en ai naturellement clairement précisé l’objet. J’ai donc quelque peine à saisir l’étonnement que vous avez pu montrer en début d’entretien quant au fait que je n’avais pas encore signé mon " VS ".

Après que je vous ai exposé la raison pour laquelle je ne puis accepter ce " VS " dans son état actuel, vous m’avez demandé si, selon vos propres termes, j’avais " le choix ". J’avoue que votre question m’a troublé : il m’était en effet difficile de répondre à votre place, puisque vous êtes censé, en tant que proviseur, " dire le droit " dans cet établissement. Je vous suis naturellement gré d’avoir par la suite implicitement répondu affirmativement à votre propre interrogation.

A la fin de notre discussion, vous m’avez dit que les deux termes de l’alternative qui s’offrait à vous vous paraissaient être les suivants :

  1. Ou bien vous laissez cette heure de TPE dans mon " VS " mais sans l’étiquette TPE. Je vous ai précisé que je l’utiliserai alors à faire des mathématiques en demi-groupe (l’utilisation de cette heure en classe entière est malheureusement difficile puisqu’elle est déjà précédée de deux heures de mathématiques en classe entière). Je pense me rendre le plus souvent, mais pas exclusivement, en salle d’informatique, salle dont je fais déjà une utilisation assidue sur l’ensemble de mes classes
  2. Ou bien vous retirez cette heure de mon service, ce qui ne pose aucune difficulté administrative puisque ce dernier fait apparaître un excédent de deux heures par rapport au service dû, et vous la confiez à un autre collègue, dans le cadre des TPE. Tout " mariage "  de matières semble d’ailleurs être possible puisque le BO n° 22 du 24 juin 2000 ne fait plus référence à la notion de " matières dominantes ".

J’ai déjà commencé d’utiliser l’heure de TPE en demi groupe et ai fait part de cette disposition à l’ensemble des parents présents lors de la réunion " parents professeurs " du jeudi 9 novembre. Cette réunion a été organisée à la demande de toute l’équipe pédagogique, compte tenu des grosses difficultés que connaît cette classe dans l’ensemble des matières. Je continuerai d’utiliser cette heure en demi-groupe jusqu’à votre décision (et naturellement au-delà, si votre choix se porte sur le premier terme de la précédente alternative).

Vous m’avez demandé de vous préciser par écrit les raisons de mon opposition aux TPE et de faire copie de ma lettre à l’inspection. Je me permettrai d’en faire également copie à M. J., coordonnateur de mathématiques de l’établissement, ainsi qu’au collectif " Sauvez les Maths " qui milite pour l’abrogation de ces TPE, et auquel j’ai emprunté de nombreux arguments. J’ajoute que ce collectif est en rapport avec les journalistes de la presse scientifique. J’en enverrai également une copie aux syndicats suivants : SNLC-FO, dont je suis adhérent, SNES, SNALC, ainsi qu’à la Société des Agrégés de l’Université, dont je suis membre. J’emprunte également un certain nombre d’arguments à la pétition de cette dernière contre les TPE.

  1. Ces travaux sont conçus pour susciter de la part des élèves une recherche approfondie (ou supposée approfondie) qui ne correspond pas à la fonction de l’enseignement secondaire. La mission du lycée n’est pas de favoriser des recherches ponctuelles sur des questions très " pointues " mais d’organiser l’acquisition des savoirs et de savoir-faire fondamentaux. Les TPE sont ainsi contraire à la loi Jospin de 1989 et à son rapport annexé (qui assignent des fonctions distinctes aux cycles de l’enseignement secondaire et de l’enseignement supérieur), et à la loi Savary de 1984 qui ne prévoit pour le premier cycle du Supérieur qu’une " sensibilisation " à la recherche, réservant au second cycle une " initiation " à la recherche.
  2. La pratique des TPE va placer les élèves face à un flux d’informations qu’ils pourront d’autant moins comprendre et assimiler qu’on leur aura supprimé des heures dans plusieurs disciplines fondamentales, dont les mathématiques. Cette diminution de l’horaire attribué à l’enseignement des programmes disciplinaires se traduit naturellement par un appauvrissement continuel de ceux-ci. D’un côté, on attend des élèves qu’ils fassent preuve de discernement, et de l’autre, on leur retire des moyens de se former le jugement et d’approfondir leur réflexion. Toute connaissance vraie, notamment en mathématiques, suppose entraînement patient, exercices réguliers, discipline, rigueur et honnêteté intellectuelle. Rien à voir, donc, avec ce rapetassage d’" informations " hétéroclites glanées au gré d’excursions touristiques sur l’internet, qui semble devoir caractériser les TPE.
  3. Il y a en effet tout lieu de craindre que pour les élèves, les TPE ne se réduisent concrètement, en particulier grâce à une pratique hyperbolique du " copier-coller ", à une fastidieuse et stérile compilation de documents " clé en main ", dont le contenu leur échappera en grande partie. Il faut faire preuve d’un certain angélisme pour ignorer que des dossiers " piratés " (accessibles dans le commerce, ou à partir d’une myriade de sites internet, ou encore généreusement diffusés entre élèves de différents établissements grâce au courrier électronique) pourront être insidieusement soumis à l’évaluation du professeur chargé des TPE, sans parler du " recyclage " des dossiers d'une année sur l'autre… Jusqu’en 1995/96, j’ai enseigné l’option informatique en classe de 1ère et de Terminale. A l’époque, on demandait aux élèves d’élaborer un projet de fin d’année qui consistait en un programme documenté écrit en Basic, LSE ou Turbo-Pascal. Cette activité pédagogique, fort intéressante en soi, s’est vite heurtée à la difficulté suivante : les élèves se " repassaient " les dossiers d’une année sur l’autre, effectuant quelques sommaires modifications pour donner le change, ou encore pillaient les revues " spécialisées " (SVM Micro, Pascalissime, etc.) recopiant stérilement des dizaines de lignes de code sans y comprendre grand-chose. Supposer que les TPE ne sauraient donner lieu à cet affligeant spectacle me paraît faire preuve d’une grande ingénuité. Que l’institution remplace, en partie du moins, une patiente et méthodique initiation aux savoirs fondamentaux par cette non-pratique intellectuelle est évidemment totalement inadmissible.
  4. Il n’y a pas eu d’évaluation sincère, objective et impartiale des " expériences " faites dans les académies " pilote ". Dans les " Échos de l’expérimentation " qu’on peut lire en page 6 de la plaquette " Mise en œuvre des Travaux Personnels Encadrés " éditée par le ministère de l’éducation nationale, direction de l’enseignement scolaire, on trouve tout bonnement cent pour cent de jugements favorables aux TPE… Même aux temps de leur splendeur, les démocraties populaires n’auraient su rêver d’un tel score. Fidèle à une dérive que je ne peux que déplorer, l’institution a d’abord mis en place ces " expériences " avec un grand luxe de publicité, notamment auprès des organisations de parents d’élèves, puis, en dehors de tout protocole démocratique, s’est empressée de conclure à leur validité et enfin d’en imposer la généralisation. Quant aux simili procédures de consultation " de la base ", elles paraissent conforter le ministère dans un usage immodéré du sophisme suivant : " Ils ont été consultés, donc ils sont d’accord ", sophisme que nous avons également eu l’occasion de savourer, nous autres enseignants, lors de l’élaboration des nouveaux programmes des lycées ou encore de la vaste opération " Le lycée du XXIème siècle ", qu’on aurait peut-être dû plus objectivement baptiser " Le lycée relooké light ". Ce sophisme semble être une dérive institutionnelle particulièrement prégnante puisque vous en avez vous-même fait, Monsieur le Proviseur, un usage abondant dans la lettre que vous avez adressée aux parents d’élèves de la Seconde 2 en date du 8 septembre 1999, référence P/W/L99-130.
  5. Aucun des sujets choisis dans le cadre de ces TPE n’est de " nature " mathématique. Tous ravalent cette discipline au rang d’outil et de faire-valoir, parfois dérisoires comme c’est le cas pour les thèmes par lesquels elle se trouve " binômée " avec les SVT. Que la pratique intrinsèque des mathématiques, en particulier de par la nature hypothético-déductive de celles-ci, soit une royale voie d’initiation à la logique, à la rigueur, la cohérence, l’effort patient, l’attention, l’imagination, l’honnêteté intellectuelle, etc., toutes facultés ou valeurs qui font malheureusement de plus en plus défaut aux élèves qui sortent des lycées pour s’engouffrer dans d’incertaines études, voilà qui échappe manifestement aux concepteurs des TPE et à leurs courroies de transmission. Je rappellerai que les États Unis ont décidé le doublement de leur effort de recherche en mathématiques dans les cinq années qui viennent et que l’année 2000, millésime symbolique s’il en est, fut déclarée " année des mathématiques " par l’UNESCO.
  6. Ces modifications essentielles dans le rythme et les modalités d’apprentissage des savoirs fondamentaux dans les lycées auraient manifestement réclamé une intervention du législateur. Or le sujet de l’école n’est pas venu devant les parlementaires depuis la fameuse " loi Jospin " de 1989, laquelle prévoyait son propre réexamen et bilan par le parlement au bout de dix ans, ce qui n’a pas été fait : de ce point de vue, nous vivons donc aussi dans l’illégalité. Ainsi depuis onze ans, (mais en fait, hélas, depuis plus longtemps) des apprentis sorciers ont pu, les uns après les autres, et secondés par une arrière-cour de pédagogistes plus ou moins responsables, mettre l’école à sac sans que la représentation nationale ait eu son mot à dire.
  7. Les TPE introduisent subrepticement le contrôle continu au lycée pour l'obtention du baccalauréat. Ils accroissent les inégalités entre les élèves puisque ceux qui peuvent bénéficier chez eux d’un accès rapide à l’internet (en plus naturellement d’une bibliothèque et de saines pratiques culturelles familiales : musées, expositions, conférences, etc.) se trouvent de fait encore plus favorisés. Que deviennent l’anonymat et l’équité, gages du caractère réellement démocratique de l’examen ? Les TPE sont contraires au principe de l’égalité des chances, premier principe de la loi de 1989 ; quoi que l’on pense de celle-ci, nous nageons dans l’incohérence juridique.
  8. La " restitution annuelle " du travail des élèves dans le cadre de leur groupe de TPE, " restitution " parfois pompeusement appelée " soutenance ", a de quoi faire sourire. Elle consiste en effet en un exposé oral d’une quinzaine de minutes, ce qui fait cinq minutes de parole par élève pour un groupe standard de trois. Aurait-on désiré promouvoir l’expression orale qu’on aurait peut-être pu faire preuve d’un peu plus d’imagination et d’efficacité. Quant aux élèves de la dizaine d’autres groupes, qui découvriront les sujets au fur et à mesure des exposés de leurs camarades, ils en seront réduits, hors de leur quart d’heure de " soutenance " et donc pendant plusieurs semaines de suite, à une écoute totalement passive puisque aucun réinvestissement du savoir ne leur sera demandé : chassez le cours magistral, il revient magistralement par les TPE.
  9. L’institution prétend vouloir s’alarmer de la chute continuelle du nombre d’étudiants dans les filières scientifiques (-25% en cinq ans). Ne peut-elle s’interroger sur le lien de causalité qui paraît exister entre cette inquiétante désaffection et l’impréparation, de plus en plus marquée dans les matières scientifiques, des élèves quittant le lycée ? Peut-on d’un côté souhaiter que ces élèves abordent dans de meilleures conditions les difficultés propres aux disciplines scientifiques qu’ils étudieront dans le supérieur, et de l’autre leur ôter régulièrement, au lycée, des moyens en heures et en qualité de programme, qui leur permettraient de s’y préparer efficacement ? A cet égard, l’institution semble s’être lancée dans la culture intensive du paradoxe. Je rappellerai que l’introduction en Seconde de l’heure dite " d’aide individualisée " s’est traduite l’an dernier pour les élèves de cette classe par un effondrement de près de 20% de l’horaire et du contenu du programme en mathématiques (mais aussi dans d’autres matières), programme d’ailleurs une nouvelle fois remodelé depuis cette année, et dans le sens de l’" allègement " bien entendu. Les élèves de cette Seconde déjà " indifférenciée " avaient-ils besoin d’une telle coupe claire, après le laminage intellectuel qu’ils ont subi pendant les quatre années du Collège dit " Unique " ? Les élèves de Première (et de Terminale l’an prochain) avaient-ils vraiment besoin de ces nouveaux " allègements de programme " pour être mieux préparés à affronter les difficultés de leurs études supérieures ?
  10. Mais le paradoxe que j’ai signalé plus haut n’est peut-être qu’apparent. En effet, les parents responsables, et conscients des limites de l’institution, n’hésitent plus à payer fort cher des stages de formation complémentaire pour leurs enfants, voire à les inscrire dans des lycées privés qui ont mis l’exigence de qualité au centre de leur projet éducatif. L’institution accompagne ainsi, avec quelque complaisance semble-t-il, la montée en puissance des organismes privés d’enseignement et de formation. Permettez-moi de reproduire un extrait d’une lettre datée du 7 mai 1999, adressée par l’un de ces cours privés à l’ensemble des professeurs de mathématiques et de physique-chimie de la région parisienne : " Nos élèves de Terminale vont avoir le Baccalauréat. Nous les avons préparés en suivant scrupuleusement les instructions de notre Inspection Générale et nous les avons sans doute bousculés un peu pour assurer leur réussite à l’examen. Pourtant, nous demeurons conscients que le programme assimilé est peut-être un peu trop modeste pour les préparer réellement aux difficultés de l’Enseignement Supérieur Scientifique […] Ce stage a pour but de mettre [vos] élèves dans de meilleures conditions pour aborder [la Math sup ou la Prépa HEC]. Techniquement d’abord en complétant leurs connaissances […] par des outils dont ils vont avoir un besoin immédiat. Psychologiquement ensuite, en leur donnant les clés d’une bonne organisation et d’une implication sans réserve […] ". Qu’en termes galants ces choses-là sont dites… On goûtera en particulier l’exquise délicatesse de cette " implication sans réserve " qui laisse subodorer que les élèves de " nos " lycées, même les " meilleurs ", pourraient se montrer quelque peu " réservés " dans leur implication scolaire. Peut-on leur donner tort, à ces élèves, de ne plus vraiment " s’impliquer " dans le fonctionnement d’une " machine éducative " dont ils constatent la forfaiture quant à son rôle de préparation aux études supérieures, et dont ils pressentent qu’elle laissera fort démunis ceux d’entre eux issus de milieux ne jouissant ni de relations ni de moyens financiers adéquats ? Permettez-moi d’extraire du discours que prononça Jean-Pierre CHEVÈNEMENT à la tribune de l’assemblée nationale le 29 octobre 1985, les quelques phrases suivantes : " […] l’école publique est, en France, un puissant levier de justice sociale. L’école ne saurait à elle seule abolir toutes les inégalités sociales mais elle est l’une des institutions les mieux à même de s’attaquer à l’inégalité culturelle qui s’épanouit si scandaleusement dans la société civile, à condition de rester dans son ordre, de rester fidèle à cette finalité : la transmission des connaissances et la formation du jugement. […] j’ai insisté sur la nécessité d’une école exigeante et rigoureuse. […] Si l’école n’est pas exigeante, c’est aux enfants qui n’ont pas chez eux les incitations culturelles et les conditions morales favorables à la réussite scolaire qu’elle fera défaut. […] Pour les autres, il y aura toujours la famille, les relations, les institutions privées. […] j’ai dû bien souvent aller à contre-courant pour rappeler à l’école le sens de sa mission et de ses valeurs qui sont celles de la République : la connaissance, le travail et l’effort. […] Mais rien n’est définitivement acquis. Les mêmes forces qui pendant des années ont accepté voire favorisé la dégradation de l’école publique peuvent à nouveau se manifester demain, si la volonté de progrès venait à faiblir ". Demain, c’est-à-dire aujourd’hui. Monsieur Chevènement a semble-t-il pleinement saisi le sens de l’expression " l’école de la République ".
  11. Je terminerai cette liste fastidieuse par quelques interrogations et remarques, sans doute tout aussi fastidieuses : qu’en est-il de la responsabilité civile, ou pénale, de l’enseignant de TPE, compte tenu de l’éclatement des groupes dans l’enceinte du lycée (salle de classe, salle d’informatique, CDI, laboratoire, etc.) voire à l’extérieur de cette enceinte (musées, bibliothèques, Cité des Sciences, etc.) ? Notre " règlement intérieur ", qui d’ailleurs ne semble rien prévoir pour l’instant sur ce point, aurait-il vocation à se substituer subrepticement aux lois et règlements de la République ? Puis-je vous rappeler qu’en tant que proviseur, vous êtes le responsable de la sécurité des personnes dans cet établissement ? En cas d’" excursion " de groupes d’élèves, pendant leurs heures de TPE, sur des sites pornographiques, pédophiles, révisionnistes, négationnistes, néo-nazis, antisémites, racistes, xénophobes et je m’arrêterai là, et alarme consécutive des parents, ne serions-nous pas accusés, vous et moi, d’" incitation de mineurs à la débauche ", entre autres délits ? Ces mêmes parents ne seraient-ils pas conduits corrélativement à attaquer également, dans l’ordre ou non, l’inspecteur, le recteur, le ministre, les initiateurs des TPE … ? Puis-je vous rappeler qu’en tant que proviseur, vous êtes le garant du respect des bonnes mœurs dans cet établissement ? Peut-on, comme l’envisagent avec candeur certains collègues, laisser les élèves en stabulation libre pendant plusieurs heures par semaine dans les salles d’informatique quand on sait que, déjà, malgré notre présence et donc notre surveillance constantes, certains parviennent à modifier le " set up ", à coloriser les écrans de manière intempestive, à introduire des CD (jeux, musique) au risque d’inoculer des virus, à subtiliser les boules de souris, etc. ? Puis-je vous rappeler qu’en tant que proviseur, vous êtes le responsable de la sécurité des biens dans cet établissement ? Je me permettrai enfin de vous faire remarquer qu’à un mois du lancement des TPE pour l’ensemble des Premières concernées, aucune des deux salles d’informatique " élèves " n’est encore reliée à l’internet, ce dont je me réjouis au vu de ce qui précède, et que la troisième salle, bien que dotée d’ordinateurs depuis le mois d’avril 2000, est encore fermée aux élèves (accompagnés, bien entendu, de leurs professeurs), ce qu’en revanche je déplore.

 

En espérant ne pas vous avoir trop ennuyé avec cette longue et pénible énumération, je vous prie d’agréer, Monsieur le Proviseur, l’expression de ma haute considération.


Henri Dubost


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