Circulaires de rentrée des IPR


Circulaire de rentrée des IPR de Grenoble, datée du 1/9/05, Collège des IA IPR, Groupe des lettres.

Extraits :

      « Nous commençons par vous donner deux conseils de lecture, très stimulants pour notre réflexion disciplinaire :
- Comment enseigner le français, n° 135 de la revue "Le débat", mai-août 2005.
- Pierre Judet de la Combe, /Heinz Wismann : L'avenir des langues, repenser les humanités, Cerf, Paris, 2004. » ( page 1)

      Dans la rubrique "Le travail sur la langue" on trouve (page 3) ce qui suit : « Par langue, il faut entendre grammaire de phrase, de texte, de discours, mais aussi travail sur la morphologie et l'orthographe (...) Nous recommandons un travail régulier sur le lexique, des exercices variés qui ne se limitent pas à une dictée de contrôle. »

      Un peu plus loin, page 4, sous la rubrique "L'initiation à la littérature. L'écriture", ceci : «  Nous rappelons que le travail d'initiation ne saurait se limiter à la seule lecture de livres dits "de littérature jeunesse" et que les programmes prévoient, de la 6ème à la 3ème, 9 livres à étudier par an (lectures cursives incluses, dont 3 en extraits conséquents (lorsqu'il s'agit notamment d'une grande oeuvre du passé).(...)
      Les exercices d'écriture ne sauraient se limiter à des bilans de séquence. (...) On peut suggérer, comme pour l'entraînement sportif, l'exercice ciblé de pratiques ponctuelles d'écriture. Il convient cependant d'habituer les élèves à écrire des développements plus longs et organisés. On privilégiera donc, dès la sixième, les développements qui permettent un authentique entraînement de l'élève à l'écriture, et non les fiches de questions/réponses.
      Sous la rubrique "Les Tice", ceci encore : « Enfin, nous recommandons fortement aux professeurs de collège d'éviter tout formalisme et toute dérive techniciste, et de considérer que l'enjeu essentiel pour bien apprendre, est un enjeu de sens : si l'élève comprend le sens d'un texte, il en maîtrisera aussi l'organisation et la forme. Il ne saurait y avoir de séparation du sens et de la forme, l'un s'appuie sur l'autre. Ainsi, on ne recourra à l'évocation de "l'inévitable" schéma narratif qu'à bon escient, et on évitera de traiter des "caractères de l'énonciation" de manière théorique. »

      Pour le lycée, ces quelques directives en pages 4 et 5 : « pas de modification des programmes cette année, sauf pour les BTS (...) Pour ce qui concerne le baccalauréat (...) le dispositif étant assez lourd, il est inutile de l'alourdir encore par des descriptifs longs et complexes.(...) Nous recommandons de ne pas excéder un A 4 recto-verso pour les sections S, ES et les sections technologiques (...) 25 à 30 textes bien lus pour la plupart des sections et 35 à 40 pour les sections L nous paraissent une bonne mesure. » (...) « On rencontre peu Shakespeare, Goethe, Schiller, Dante, Leopardi, Cervantès et beaucoup trop Candide ou Dom Juan. »

      Enfin, ceci sur les objets d'étude : « Nous réaffirmons que l'objet d'étude n'est pas un but en soi, c'est un outil au service d'un projet (...) Il faut privilégier d'abord, en cohérence avec les programmes, une approche par les contenus, puis voir en quoi ces contenus s'appuient sur un ou plusieurs objets d'étude. »

M. L.


Circulaire de rentrée 2005 des IPR de Rouen

(Extrait)

Le collège :

L'enseignement du français au collège : la circulaire du 20 septembre 2004

La circulaire du 20 septembre 2004 insiste sur l'importance des exercices écrits et oraux au collège, qui favorisent un effort personnel et répété des élèves.

Elle rappelle quelques principes concernant les divers aspects de la discipline :
a. La lecture : on en favorisera toutes les formes et l'on se fixera l'objectif d'une dizaine d'oeuvres intégrales par an. (Neuf sont prévues par les I.O.)
b. L'écriture : on veillera également à demander diverses formes d'écriture. Chaque séance doit comporter un temps d'écriture personnelle, même court, afin que les élèves bénéficient d'un entraînement régulier. On ne procédera pas à une évaluation systématique : il peut s'agir, par exemple, de la rédaction de textes " pour soi " (notes, brouillons, etc.).
c. L'oral : les échanges oraux entre les élèves seront favorisés. Par ailleurs, ceux-ci s'entraîneront à la mémorisation et à la diction à l'occasion d'exercices de récitation.
d. L'étude de la langue : à l'intérieur de chaque séquence, on établira un lien étroit entre la grammaire et le vocabulaire, les lectures et l'écriture. On consacrera certaines séances complètes à l'étude de la langue. Les élèves doivent aussi s'habituer à une vigilance orthographique systématique ; pour cela, on variera les types d'exercice. D'une façon générale, on prévoira en orthographe, grammaire et vocabulaire des exercices fréquents et brefs, de préférence en contexte de production. On favorisera la mémorisation et le réinvestissement des règles de fonctionnement de la langue.
Les professeurs sont invités à prendre connaissance des programmes du cycle 3 du premier degré (téléchargeables à l'adresse www.cndp.fr , dans la rubrique "Publications administratives, programmes et accompagnements") afin de travailler dans la cohérence de la liaison cycle 3 / 6e.

L'écriture au collège

L'enjeu est de faire écrire les élèves souvent et sous les formes les plus variées. Des moments d'apprentissages spécifiques de l'écrit (une séquence, une séance) pourront s'articuler avec des apprentissages récurrents (pratiques d'écriture ponctuelle dans chaque séquence, écritures intermédiaires).
On proposera à échéances régulières des travaux d'expression écrite qui seront faits majoritairement à la maison et, de temps en temps, en classe.
On variera la nature des productions (pastiches, lettres, amplifications de texte, exposés d'une opinion personnelle, résumés, comptes rendus, questionnaires .) et leur longueur (dix lignes à trois pages, voire quatre en 3e) selon le niveau, le moment de l'année et la finalité du travail dans la séquence. D'une façon générale, on prévoira un travail consistant d'expression écrite en fin de séquence (dans le cadre d'une évaluation sommative) et un travail plus modeste en cours de séquence (pour procéder à une évaluation formative).

09/2005